L’entreprise de biotechnologie Idorsia, dont Jean-Paul Clozel (68 ans) est CEO et Martine Clozel (67 ans) responsable de la recherche, a connu une annus horribilis. Le cours de l’action s’est effondré. Son programme d’économies à grande échelle prévoit de réduire les coûts de moitié. Jusqu’à 500 postes sur un total de 1200 devraient être supprimés. Son plus grand espoir, le somnifère Quviviq, n’est pas à la hauteur, malgré une vaste campagne publicitaire: au premier semestre 2023, il a rapporté un peu moins de 12 millions de francs seulement. Son deuxième médicament, Pivlaz, pour le traitement des hémorragies cérébrales, a réalisé un chiffre d’affaires de 32 millions de francs et a été vendu avec l’ensemble de l’activité en Asie. À l’avenir, l’entreprise souhaite se concentrer sur des projets de recherche moins nombreux mais plus prometteurs.