Le développement de résistances par les bactéries infectieuses force les médecins à mieux évaluer leurs caractéristiques pour choisir le bon antibiotique. Pour cela, il faut aujourd’hui cultiver un échantillon de bactéries et le tester en laboratoire contre divers antibiotiques. Cela demande du temps. Resistell a développé un outil diagnostic qui fait ce travail en quelques minutes sur la base de mesure des nanovibrations caractéristiques des bactéries. Basé à Bâle, ce spin-off de l’EPFL pense que la vitesse de son test peut sauver une part substantielle des 2 millions de patients victimes de septicémie en Europe et aux Etats-Unis chaque année. Sur la base d’essais précliniques et d’une étude de performance, elle prévoit de commercialiser son dispositif breveté l’an prochain.