Ancien PDG de Vinci, où il a été le dirigeant français le mieux rémunéré, Antoine Zacharias a été évincé en 2006 de ce géant des travaux publics avec une belle prime de départ. Mais, à 82 ans, il va devoir payer 43,7 millions d’euros d’impôts sur une plus-value de 93 millions d’euros liée à des stock-options vendus en 2007. Alors que plusieurs Tribunaux avait donné raison au patron déchu, le Conseil d’Etat vient finalement de valider la position du fisc français. Antoine Zacharias ne devrait pas avoir trop de mal à s'acquitter de ce redressement fiscal. A son départ de Vinci, il détenait 3,6 millions d’options valorisées 285 millions d’euros.