Francisco Fernandez, 59 ans, ne se repose jamais. «Je ne suis pas du genre à lézarder à la plage. J’ai besoin de travailler pour être heureux.» Et c’est ainsi que deux ans après avoir vendu son entreprise de logiciels bancaires Avaloq au japonais NEC, il possède de nouveau tout un portefeuille de participations pour lesquelles il s’active beaucoup.
Le Registre du commerce énumère non moins de vingt conseils d’administration pour l’entrepreneur d’origine espagnole. Il se réjouit en particulier d’Utopia Music, qu’une plateforme logicielle a développée pour la gestion des droits d’auteur. «Utopia est d’ores et déjà une licorne.» Et Innoplexus est en bonne voie pour en devenir une à son tour: la start-up recourt au big data et à l’intelligence artificielle pour développer des remèdes contre le cancer sur mandat d’entreprises de la pharma et de la biotech.